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NOUVEAUTÉS

Découvrez "L'ÂGE D'OR", le nouvel album de Karen Lano.
Sorti le 8 novembre 2024

INCLUS le Single Pasacé en duo avec Emily Loizeau
Vous pouvez le commander ici : https://modulor-records.com/fr/boutique/karen-lano/lage-dor/

KAREN LANO - L'ÂGE D'OR

KAREN LANO - L'Âge d'Or - Crédit Naïade Plante_edited.jpg

Conçu dans l’intégralité du processus de création avec son fidèle complice, le compositeur-réalisateur-arrangeur Olivier Legall, L’âge d’or impose un style folk vibrant et décadenassé, coordonné aux enjeux féministes et environnementaux de l’époque (Le temps d’un rêve) ainsi qu’à la sororité. Délicat et voluptueux, sensible sans affèterie et envoûtant, intime et plus direct que par le passé. L’éclat sauvageon entre en collision avec la douceur surannée. C’est un nuancier de couleurs fauves et intemporels. Du velours, du lyrisme, du relief, de l’enveloppant. Classique en apparence, mais riche en lignes de fuites, harmonies clairvoyantes et passages secrets vers des beautés plus mystérieuses. Intemporelle toujours la pochette illustrée par ce portrait pris par Naïade Plante semblant sortie d’un film des années 40 où Karen Lano porte une couronne de fleurs et la combinaison de Sylvie Hoarau, ex-moitié du groupe Brigitte et conseillère artistique du projet. L’âge d’or donc, titre à multiples détentes, qui renvoie à la fois au temps de l’insouciance, au cinéma et aux diktats liés à la condition féminine. La chanson éponyme, adresse personnelle à destination de son cœur, jette l’ancre au bon endroit à mi-distance entre l’épure et l’épique, dans le sillage de Fleet Floxes. En ouverture, une berceuse pour les grands moments de solitude (Seule dans la danse). Plus loin, le recours à la fable pour évoquer des images de guérison (L’oiseau blanc) et de renaissance (Déesse).

Karen Lano ne perd jamais en cours de route toute la force évocatrice des silences, l’urgence de sa fausse quiétude, la sophistication de son écriture. Les mots sont traités avec soin et grâce. La pureté du chant enjôleur surplombe des arpèges de guitare, des nappes de claviers oniriques de suaves incursions de bugles ou trompettes. L’île au bout du monde, évocation rêveuse de sa maison isolée au milieu d’un bois dans l’Eure, s'imprègne de l'énergie irradiée par les éléments naturels tandis La louve se dote d’une parure tribale pour tendre vers une autre problématique féminine. Ce troisième chapitre discographique capture des sensations intimes, des tensions inquiètes et sur le qui-vive, à l’image de ce Pasacé partagé avec la voix voltigeuse d’Emily Loizeau. Sur Femme nature, c’est Brisa Roché, figure de la scène indie, qui s’invite à célébrer ce mariage singulier. Un des nombreux morceaux de bravoure d’un album qui s’érige en un baume pour le cœur, une réponse raffinée au chaos ambiant. Une bulle protectrice, consciente et revitalisante.

PATRICE DEMAILLY

AUSSI SUR LE LABEL

KAREN LANO "MUSES" - 2021

Sorti le 5 février 2021
Vous pouvez le commander ici : https://karenlano.bandcamp.com/album/muses

KL-Muses-3000px-rvb-def - Pochette de l'album.jpg

Autour de textes poétiques en français, Karen Lano tisse une musique de style indie folk, entre douceur planante et envol tribal, dans une ambiance de contes oniriques.

Elle choisit de confier la réalisation de ce nouvel album aux Facteurs Chevaux pour leur sens de la narration, leur univers énigmatique et parfois étrange.
En écoutant leur musique, elle identifie immédiatement une filiation avec leur folk tout en délicatesse, élégance et puissance. Leur travail sur les voix et les harmonies est également remarquable. Pour toutes ces raisons, c’est un choix qui lui semble évident, et la rencontre avec les deux artistes musiciens donne raison à son instinct.

C'est installée en pleine nature normande au coeur de l’église de Graveron-Sémerville que vibreront ses chansons qu'elle a écrites et composées avec Olivier Legall (avec la participation de Charlotte Savary et Emilie Marsh sur deux titres).
Durant l’été 2020, l’équipe s’ y enferme pour enregistrer l’album Muses, au milieu des icônes silencieuses et des vitraux bibliques.

Plusieurs jours intenses et hors du temps, au gré de prises qui s’étendent jusque tard le soir, avec l’orage qui gronde au loin. Ces conditions d’enregistrement ont participé à une esthétique originale, habitée de sons mystérieux laissés volontairement, à l’image de l’angélus qui vient ponctuer certains titres. Et bien sûr, il y a l’acoustique, l’âme si spécifique de cette petite église, qui donne aux voix et à la musique une réverbération particulière, un son à la fois céleste et épique. 

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